L’origine négro-africaine du savoir grec, Vol. 1
Édition : Menaibuc
ISBN : 2-911372-17-4
Format du livre : 15 cm*21 cm
Poid : 150g
EAN : 9782911372179
L'auteur, guadeloupéen, s'est toujours préoccupé de ses racines africaines et s'insurge contre l'image du monde noir donnée par l'école et la famille. Adepte enthousiaste de Cheikh Anta Diop, il puise dans les idées de ce dernier son titre, raccourci saisissant du syllogisme : les Grecs ont trouvé en Egypte la source de leur civilisation et de leur culture, or l’Egypte était négro-africaine, donc l’origine du savoir grec est négro-africaine.
En lisant cet ouvrage, nous ne pouvons douter de la vérité de cette assertion. En effet, les Grecs eux-mêmes, tels qu'Hérodote et Aristote, pour ne citer que les plus célèbres, ont reconnu les Égyptiens comme leurs maîtres. Et ceci à double titre, d'une part parce que les Égyptiens ont, bien avant les Grecs, découvert, entre autres sciences, les mathématiques, la géométrie, l’astronomie, la cartographie et, bien sûr, l’architecture ; d’autre part parce que les plus grands des savants et philosophes grecs, tels Pythagore, Platon, Thalès, ont fait en Égypte des séjours plus ou moins longs : Pythagore passa 22 ans en Egypte, Platon treize ! Les témoignages de l’époque prouvent qu’il s’agit, non pas de simples « stages » comme on a prétendu parfois le faire croire, mais d’une véritable formation, à caractère initiatique : « Pythagore a appris des Égyptiens sa doctrine sur la parole sacrée, la géométrie, les nombres … », a écrit Plutarque, cité par Omotunde. Ainsi serait-il peut-être juste de débaptiser le fameux « théorème de Pythagore » !
L’auteur de cette étude est abondamment documenté. Ses sources sont nombreuses et toutes connues des spécialistes de l’Antiquité. Il invoque également le témoignage de Champollion en personne. Il met par ailleurs en évidence la conspiration du silence par laquelle, pendant des siècles, la véritable origine de la culture occidentale a été occultée. Certes, nous ne sommes pas étonnés de le voir citer Gobineau au nombre de ces conspirateurs, mais plus étonnants sont les articles de revues sérieuses et contemporaines, telles que Geo ou Sciences et Vie qui nient l’évidence ou se contredisent sans vergogne d’un article à un autre.
Une découverte pour tous ceux qui cherchent encore à affirmer l’identité négro-africaine et une raison de dévoiler une fois de plus l’hypocrisie occidentale. Le souhait de l’auteur est que la vérité soit rétablie dès les bancs de l’école.
Françoise TSOUNGUI