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Théorie de la révolution africaine, Vol. 1, Repenser la crise africaine

Jean-Pierre Kaya
Édition : Menaibuc
ISBN :
Format du livre : 15 cm*21 cm
Poid : 300g
EAN : 9782353490134
Disponible
20,29€  

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L'Homme Noir devant le miroir de sa conscience... Les Africains et les Noirs en général constituent au sein de notre humanité actuelle, de véritables déshérités. Pire que le prolétariat, le lumpen-prolétariat. Ils constituent un peuple de déclassés et de parias, exclus de la prospérité mondiale. Ils n'exercent pas non plus la moindre influence sur la politique mondiale. Où qu'ils soient dans le monde, ils subissent le poids de la stratification sociale de leur société, comme un joug, car elle cache, mal, souvent une hiérarchie raciale rigide, qui les étouffe et les maintient, sans échappatoire, dans des conditions de vie serviles. Bref, nous pouvons dire que les Noirs sont victimes du fait d'être Noir. 

Or, cette situation est une véritable abérration et une absurdité historique. Sur le plan mondial, les Africains forment un grand peuple de plus d'un milliard d'Humains. Nous savons que l'Afrique, leur patrie, possède la clé de leur émancipation. D'abord, il s'agit du continent le plus vaste au monde après l'Eurasie, avec plus de 30 millions de km2. 

Ce continent possède des ressources naturelles les plus colossales et les plus variées de notre planète et qui devraient faire de l'Afrique un pays prospère, mais aussi une puissance en devenir. Mais nous savons qu'un obstacle de taille s'oppose à une telle Renaissance : la société post-coloniale. 

En conséquence, le premier objectif de la Révolution africaine sera donc de détruire la société post-coloniale. Le second sera de construire un État Fédéral Africain qui seul a la capacité de conduire la Renaissance Africaine à sa réalisation finale et complète.

Jean-Pierre Kaya
Est né au Congo-Brazzaville. En 1981, il entre à la Faculté des Lettres et sciences humaines de l'Université Marien Ngouabi de Brazzaville, au département d'Histoire. Après sa licence en 1984, il part poursuivre ses études en France, où il suit plusieures cursus : diplomatie, science politique, droit, histoire, anthropologie... À la fin de ses études, il enseigne d'abord à l'Ecole nationale de la Magistrature à Paris. Puis, en 2è et 3è cycles à la Sorbonne, à l'Université de Paris I, où il fut également chercheur au Laboratoire d'Anthropologie Juridique de Paris (LAJP) fondé par le Recteur Michel Alliot en 1965.