La croisée des chemins

Suite à un évènement fortuit, Marc prend soudain conscience qu’il est peut être passé à côté de l’essentiel : l’humanité qui l’entoure. A travers quelques coups de griffes et beaucoup d’autodérision, Marc remet soudain en cause ses croyances et ses valeurs. Il croyait pourtant sa haine et sa colère gravées ad vitam sur les tables de sa loi.

" Je ressassais ce proverbe japonais affirmant qu’ « il suffit parfois d’une heure pour acquérir une réputation qui dure mille ans ». Moi, je voulais que ma réputation s’établisse à jamais, gravée dans un métal inoxydable. ”

La question est là : Marc est-il encore capable de changer ? Qui pourrait donc le décider ? " Si je tirais ce soir un trait pour solder mon existence que resterait-il donc ? Oublions l’argent, parlons de l’essentiel. Mon essentiel l’est tellement qu’il ne subsisterait que ma nature intime, c’est-à-dire un concept. Aucune essence ne brûle en moi, aucune flamme ne m’anime. Je suis l’absence. Et l’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent. Il éteint le petit, il allume et attise le grand...”.