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Unité dans la Pluralité : Intégration Energétique & Pan-African Driven Concepts Towards the United States of Africa

KITOKO LEBELA M. TE NZAPA
Édition : Menaibuc & Afrobook
ISBN : 978-2-35349-246-6 et 978-3-931169-26-8
Format du livre : 14 cm*21 cm
Poid : 0g
EAN : 978-2-35349-246-6 et 978-3-931169-26-8
Disponible
15,00€  

Quantité


PRÉFACE

 

Cet ouvrage est un Hommage rendu, par la personne du Prof. Dr. NGINDU Mushete interposée, au Dieu AMON IMANA Mu Nunu (Noon, Noun) [1] ainsi qu’à ses dignes Filles et Fils qui sont nos Ancêtres les plus anciens et nos Parents immédiats. IMANA, nom du Créateur aux sources du Nil, a créé pour l’Afrique deux grands Monuments de l’Unité et de l’Intégration Africaine, à savoir le fleuve Nil et le fleuve Kongo ou Nzadi [2].

Le Nil vivifie les pays des WANDUGU [1] , à savoir le KONGO-Zaïre, le Rwanda-Burundi, Ouganda, Kenya, la République Centre Africaine, l’Éthiopie, le Soudan, le Tchad et l’Égypte. Et le Bassin du Congo vivifie la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe, l’Angola, le Congo de Ngwabi, la République Centre Africaine, le Cameroun, le Rwanda, le Burundi, le Soudan, le Tchad et le KONGO-Zaïre. Vivifier veut dire fortifier, fournir l’énergie aux vivants. Mais le Nil, le Kongo, comme leurs semblables Zambezi, Niger, Limpopo, Kunene, Kwanza, sont non seulement des sources énergétiques renouvelables, mais aussi des ponts et des moyens de transport naturel pour le continent africain.

C’est pourquoi, nos tous premiers savants comme le Professeur Cheikh Anta Diop [3] et le Professeur Malu wa Kalenga [4] se sont penchés sur la mise en valeur de ces ressources énergétiques pour le développement non pas d’un pays africain, mais de tout le continent. La troisième partie du livre « Les fondements économiques et culturels d’un État Fédéral d’Afrique Noire » (Paris, 1960) de Cheikh Anta Diop [3], sur l’Industrialisation de l’Afrique Noire est une bible pour tout gouvernement et pour tout scientifique africain.

C’est dans cet élan que le Centre des Prospectives Africaines et de Recherches sur l’Intégration Africaine (CEPARIA) de la Section Europe de l’Institut Africain d’Études Prospectives (INADEP-Europe) s’est doté d’un Laboratoire d’Etudes et de Planification des Ressources et Infrastructures Energétiques.

Cet essai se place dans cet horizon, mais il est aussi une mise en garde contre une certaine politique de servitude éhontée qui consiste à trahir impunément l’Afrique en pratiquant ʺl’Opposition Radicaleʺ en intelligence avec les Forces Étrangères Ennemies de l’Afrique. Aussi bien l’Opposition que le Gouvernement, chacun doit veiller à ce que la recherche scientifique et le développement technologique du continent ne soient paralysés par les combats politiques.

Il est enfin un Appel à la vaillante et valeureuse Jeunesse Africaine qui brave depuis des siècles les conditions atroces que les pseudo-maîtres du monde nous imposent. Qu’elle (La Jeunesse Africaine) trouve dans cet essai une Orientation vers sa Prise en Charge Propre là où elle est, en AFRIQUE, avec ses Ressources infinies pour un Avenir plus Glorieux et se réapproprier dans la Maât le Contrôle du Monde pour le Bienêtre de Toute l’Humanité. L’Afrique n’est pas pauvre. L’Afrique est scandaleusement riche en ressources intellectuelles, en imagination créatrice et en potentialités naturelles. Mais elle doit cesser d’assister passivement et de façon complice au pillage des ressources épuisables par les puissances étrangères.

Il est archifaux de croire que l’Occident n’a pas des ressources naturelles. Il en a et les garde jalousement et stratégiquement pour le temps à venir quand l’Afrique sera complètement vide de toutes ses ressources. Si l’Afrique continue avec la mauvaise pratique de délaisser chaque zone de ressources naturelles à l’exploitation totale des étrangers, laissant derrière eux les ravins, les ruines et la misère, quel sera l’avenir des Africains dans les siècles avenir ? Une rationalisation de l’exploitation des ressources connues échelonnées sur quelques siècles est une nécessité vitale pour la survie et le devenir de l’Afrique.

Nous AvaKam (We the Africans) Descendants de AMON IMANA sommes incontestablement Maîtres de la Planète TERRE  et Inventeur du SAVOIR soit-il Philosophique, Scientifique ou Technologique. Voir à ce sujet le livre du Professeur M. Obenga [1] sur La Philosophie Africaine de la Période Pharaonique 2780 ~ 330 avant notre ère (Paris, 1990). Le titre parle de Philosophie, mais c’est de la Science et de la Technologie Africaines dont il y est question, avec des documents historiques sur la Médecine, l’Astronomie, les Mathématiques, l’Architecture, la Géographie, la Construction Navale, la Chimie, la Cartographie, l’Aéronautique, etc. Il est important de s’y ressourcer!

Personne autre que Nous Mun-Kam, AvaKam (We the Africans) sur la Terre n’a en elle les capacités spirituelles, physiques, intellectuelles et technologiques pour relever les Défis dans lesquels ils ont conduit le Monde actuel et auxquels l’Humanité est et sera confrontée. Tant que le Soleil brillera, Nous AvaKam (We the Africans) trouverons des voies et moyens pour redorer l’Honneur souillé de Nos Ancêtres  Kamites!

 

Prof. Dr. BILOLO Mubabinge

INADEP-Europe, Directeur

[1] La Communauté des Wandugu, englobant tous les pays du Bassin du Nil, a été créée dans les années 80. Nous (délégation congolaise) et Mr. Boutros Boutros Gahli, à l’époque Ministre des Affaires Étrangères de l’Égypte, avions défendu en 1987 au Caire, au Congrès des Pays du Bassin du Nil que nous avions baptisés « Communauté des Pays WANDUGU », la nécessité de renforcer cette communauté avec des projets énergétiques communautaires.