Imhotep de Men Nafooré, le plus grand savant universel. Hemiounou, le plus grand architecte de tous les temps.
Édition : Menaibuc
ISBN : 978-2-35349-288-6
Format du livre : 10*15
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Né
vers 2770 de l’ère ancienne africaine, Imhotep dont le nom africain signifie
« celui qui vient en paix ») est le premier et le plus grand
savant universel. Premier savant polyvalent, père de l’architecture et de la
médecine moderne, bâtisseur et inventeur de la première pyramide à degré
édifiée à Saqqarah, premier à utiliser des colonnes dans l’architecture,
premier à généraliser l'utilisation de la pierre
[1]
comme matériau de construction, à édifier des voûtes
[2]
et
des obélisques
[3]
;
inventeur des principaux outils de chirurgie tel le bistouri en métal qui
rappelle bien par l’aspect de sa lame notre bistouri à lame fixe, le cathéter,
le scalpel
[4]
et par là même de la chirurgie
[5]
moderne
[6]
,
premier auteur des premiers traités de médecine tels les papyrus d’Ebers
[7]
et d’Edwin Smith
[8]
.
Les grecs et les romains vouaient un tel culte au grand Imhotep qu’ils l’ont
même divinisé. En effet, si les grecs l’appelaient « Asclépios », les romains
le nommaient « Esculape ». Ayant été un homme aux multiples talents
[9]
,
il fut considéré comme un dieu des sciences
[10]
.
[1] J-Ph. Lauer, « À propos de l'invention de la pierre de taille par Imhotep pour la demeure d'éternité du roi Djéser », in P. Posener-Kriéger (dir), Mélanges Gamal Eddin, Mokhtar, Le Caire, IFAO, 1985, p. 61-67.
[2] H. Stierlin, Les pharaons bâtisseurs, Terrail, 1992, p. 19.
[3]
« Mathématiques et science Egyptiennes », http://www.shenoc.com/science_Egyptienne.htm
[4] H. Grapow, H. Von Deines, W. Westendorf, Grundriss der Medizin der AltenÄgypter, AkademieVerlag, Berlin, 1954-1963, V, p. 392 ; jean, 2012, p. 32.
[5] R-A Jean, "Médecine et chirurgie dans l'ancienne Égypte", Pharaon Magazine - 11, 2013, p. 46-51.
[6] R-A. Jean, À propos des objets égyptiens conservés du musée d’Histoire de la Médecine, Musée d’histoire de la médecine, Paris, 1999, p. 16-25.
[7] « Le papyrus dit Ebers a été découvert par Edwin Smith à Louxor en 1862 puis vendu à l'égyptologue allemand Georg Moritz Ebers (1837-1898), à qui il doit son nom et sa première traduction. Il est actuellement conservé à la bibliothèque de l'université de Leipzig. En même temps qu'un autre manuscrit, dit Edwin Smith, de contenu voisin, il aurait été trouvé entre les jambes d'une momie dans la nécropole de Thèbes »,
https://www.universalis.fr/encyclopedie/decouverte-du-papyrus-ebers/
[8]
Robert H. Wilkins, Neurosurgical Classics, Park Ridge,
American Association of Neurological Surgeons, 1er janvier 1992, XI-p.523.
[9]
D. Wildung, « Imhotep und Amenhotep.
GottwerdungimAltenÄgypten », MünchnerägyptologischeStudien, no 36, Berlin,
Munich, 1977.
[10] J-P Pätznick, « Être ou comment Imhotep accéda au monde des dieux et en revint », in Et in Aegypto et ad Aegyptum, Montpellier, Université Paul-Valéry, 2012, p. 563-592.