Parente ethnoculturelle de l’egypte ancienne et du monde bantu
Édition : Menaibuc
ISBN :
Format du livre : 15 cm*21 cm
Poid : 300g
EAN : 978-2-35349-204-6
Que reste-il
de l’égyptien ancien dans l’Africain d’aujourd’hui ? Est-ce que l’on peut
imaginer l’Egypte ancienne à travers la vie quotidienne de l’Africain
contemporain ? Comment l’Africain peut-il percevoir l’Egypte avec des yeux
d’Africain ? Comment l’Africain actuel peut-il se voir et se reconnaître dans
cette Egypte antique ? Comment peut-il clairement percevoir et sans l’ombre
d’un doute que cette Egypte Ancienne est une partie de lui-même et que, en fait
c’est effectivement lui ? etc.
La véritable
question est de savoir si l’Africain actuel est encore… un africain ? S’il
reste encore quelque chose d’Africain en lui, et si de ce fait, il peut définir
ce que c’est que d’être… de culture africaine.
Il ne s’agit
plus d’imaginer, mais de s’assurer en outre que la vocalisation de l’égyptien
ancien est possible à travers l’étude systématique des dialectes africains
contemporains (le copte inclus), afin de jeter les bases de la fondation d’une
meilleure compréhension partagée de son unité culturelle.
Au-delà de
savoir si la langue bantu et autres dialectes africains sont ou non des stades
postérieurs de la langue égyptienne et comment contribuer à la vocaliser au
niveau de l’un quelconque de ses stades, Essoh Ngome interpelle les dirigeants
et les invite à prendre leurs responsabilités par rapport à ce challenge de la
participation de l’Afrique Noire dans une meilleure découverte de l’Egypte
ancienne par le financement de la recherche en égyptologie en appuyant les
Fondations et structures de recherche internationales
Par ailleurs,
en s’appuyant sur le Bakossi, l’hypothèse générale que l’auteur tente
d’éprouver à travers cet ouvrage est que : ‘’LA LANGUE ET LES RITUELS RELIGIEUX ET FUNERAIRES BANTU ET EGYPTIENS
ANCIENS SONT ANALOGUES ET RELEVENT DU MEME UNIVERS CULTUREL ET DE LA MEME
CIVILISATION AFRICAINE.’’
Cette
hypothèse générale se subdivise en quatre (4) hypothèses secondaires :
Hypothèse secondaire 1 Il existe de fortes analogies linguistiques entre
l’Egypte ancienne et le peuple Bantu Hypothèse secondaire 2 Il existe de fortes
analogies entre les rituels funéraires égyptiens et les rituels funéraires
bantu Hypothèse secondaire 3 Il existe de fortes analogies entre la vision du
monde de l’ancienne Egypte et la vision du monde des bantu Hypothèse secondaire
4 Le mystère du sacrifice rituel décrit dans le mystère de la sorcellerie dans
le monde bantu transparaît à travers les mythes fondateurs de l’Ancienne
Egypte.
Dr Essoh
Ngome Hilaire mathématicien, égyptologue, secretaire générale INSET Douala et
de l’African Institute of Kemetic Studies(A.I.K.S.)